Comment mieux argumenter la fidélité des scores?

Sébastien Béland

Mardi, 15 décembre 2020 de 9h à 11h

La fidélité de la mesure est une préoccupation fondamentale dans les sciences appliquées (Klaassen & van Peppen, 1986); tout comme elle l’est aussi en sciences sociales. Depuis le début des années 1950, c’est le populaire coefficient alpha de Lee J. Cronbach qui est le plus souvent rapporté dans les écrits scientifiques en éducation et en psychologie afin d’estimer la fidélité des scores.

De nombreuses critiques ont été récemment soulevées à l’égard de ce coefficient (Dunn, Baguley & Brunsden, 2013; McNeish, 2018; Revelle & Zinbarg, 2009; Sijtsma, 2009; Trizano-Hermosilla & Alvarado, 2016), ce qui a fait émerger un intérêt renouvelé pour la question de la fidélité.

Nous tenterons, dans le cadre de cette présentation, de faire un bref survol des deux grandes catégories d’indices de fidélité : ceux basés sur la Théorie classique des tests et ceux basés sur un modèle d’analyse factorielle. De plus, nous dégagerons des avenues qui, nous l’espérons, permettront d’améliorer notre façon d’argumenter la fidélité des scores.


Sébastien Béland, Ph.D. est professeur à l’Université de Montréal